Fort de son histoire, de son patrimoine et de son charme pittoresque,
le village de Saint-Céneri-le-Gérei a été classé parmi “Les Plus Beaux Villages de France” en 1983, et labellisé “Petites Cités de Caractère”, en 2014.
Pbvf

Fort de son histoire, de son patrimoine et de son charme pittoresque,
le village de Saint-Céneri-le-Gérei a été classé parmi “Les Plus Beaux Villages de France” en 1983, et labellisé “Petites Cités de Caractère”, en 2014.
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La naissance du village de Saint-Céneri-le-Gérei date du VIIe siècle lorsqu’un ermite italien, Céneri, venu évangéliser les contrées du nord-ouest, y fonde un monastère.
Au XIe siècle, la famille Giroie érige un château dont on aperçoit encore les ruines, aujourd’hui, dans la rue qui mène à la mairie. L’origine du nom du village proviendrait donc de l’association de “Saint-Céneri” et de “Giroie”.
L’église romane du XIIe siècle, qui a conservé ses peintures murales, va, là encore, vous surprendre lorsque vous y entrerez ! Plus bas, une chapelle isolée rappelle les légendes de Saint Céneri et invite au ressourcement et à l’écoute.
Une autre époque importante marque l’histoire du village de Saint-Céneri-le-Gérei… En effet, dès la fin du XIXe siècle, les artistes quittent leurs ateliers pour peindre au plus près de la nature, c’est ce que l’on appelle “la peinture sur le motif”.
De nombreux peintres, tels que Camille Corot, Mary Renard, Paul Saïn ou encore Eugène Boudin, découvrent la beauté du village et viennent y séjourner et festoyer les étés. Certains d’entre eux créent ainsi l’école de Saint-Céneri et logent dans les auberges du bourg, s’amusant même à peindre sur les murs !
L’Auberge des sœurs Moisy et son intrigante “salle des décapités” (devenu un bureau d’information touristique d’avril à septembre) ainsi que l’Auberge des peintres (où l’on peut encore aujourd’hui y déjeuner et dîner) témoignent de cette période effervescente et créative.
Du haut de son piton rocheux, la jolie église romane de Saint-Céneri-le-Gérei domine les méandres de la Sarthe. Édifiée à partir du XIe siècle, à l’initiative de la famille Giroie, elle subit plusieurs transformations au cours des siècles qui suivent. à l’intérieur, vous remarquerez, sur le mur de gauche, un chemin de croix en étain réalisé par un sculpteur du village.
Mais le trésor de l’église se trouve sur les murs du transept, du chœur et de son abside car ils sont entièrement recouverts de peintures murales des XIVe et XVe siècles. Admirez aussi la voute en berceau en bois de châtaignier, très rare, avec ses motifs en quadrilobes peints dessus.
Construite à la fin du XIVe siècle, on raconte que la chapelle a été élevée à l’endroit où se trouvait l’oratoire de Saint Céneri. À l’intérieur, admirez la charpente, en bois de châtaigner, qui est en forme de coque de bateau inversée.
Au sol, vous ne pourrez pas manquer un drôle de menhir couché qui, dit-on, servait de couche à Saint Céneri. Deux statues ornent l’un des murs de la chapelle : à droite, celle de Saint Jacques de Compostelle, à gauche, celle de Saint Céneri.
La légende prétend qu’une jeune femme, cherchant l’âme sœur, doit planter une aiguille dans les pieds de la statue de Saint-Céneri. Si l’aiguille reste en place, elle trouvera l’élu dans l’année, si l’aiguille tombe, il lui faudra attendre l’année suivante pour recommencer !
Chapelle de Saint-Céneri-le-GéreiUne autre légende prétend que les jeunes femmes qui s’allongent sur le menhir couché multiplient leurs chances de tomber enceinte !

À l’époque des peintres de Saint-Céneri, à la fin du XIXe siècle, les artistes et les villageois aimaient faire ripaille chez Léonie et Adélaïde Moisy, deux sœurs qui avaient hérité de l’auberge de leur père. Unique en son genre, l’ancienne salle-à-manger de l’étage offre un lieu unique et une véritable curiosité à ses visiteurs. En effet, c’est ici, qu’à la lueur des bougies, les peintres se sont amusés à dessiner sur les murs, au fusain, le profil des clients, à la manière d’une ombre chinoise.
Ils baptisèrent cette pièce “la salle des décapités” !
Ambroise de Loré naît en 1395 à Oisseau, petite commune située en Mayenne. Guerrier et compagnon d’armes de Jeanne d’Arc, il s’engage dans différents combats durant la Guerre de Cent Ans. Il s’empare de la forteresse de Fresnay-sur-Sarthe dont il est fait capitaine en 1418, mais il perd le château en 1420. Ce revers ne l’arrête pas et il poursuit sa lutte contre les anglais. Il est notamment envoyé à Saint-Céneri-le-Gérei pour défendre le château assiégé par les anglais en 1429. Il ne faut pas moins de 15 000 hommes pour avoir raison de sa résistance. Une stèle commémore ces événements au pied des vestiges du château
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