Château des Ducs d'AlençonChâteau des Ducs d'Alençon
©Château des Ducs d'Alençon|Alençon Tourisme, Pascal Beltrami

Découvrez Alençon, ancienne Cité des Ducs

La Cité d’Alençon s’est développée dès le XIe siècle autour d’un château proche des bords de la Sarthe. Protégeant les portes sud de la Normandie face au Maine, elle a progressivement pris de l’importance grâce aux Ducs d’Alençon qui ont atteint leur apogée au XVIe siècle. De ce passé glorieux et florissant, la ville a préservé un patrimoine unique en Normandie… Elle est aujourd’hui classée “Site patrimonial remarquable”.

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Vestiges de splendeur Le château des Ducs

Le premier château, en bois, fut érigé par les seigneurs de Bellême au XIe siècle, puis, au XIIe siècle, c’est Henri le Beauclerc, fils de Guillaume le Conquérant, qui y fit construire un imposant donjon carré, confortant ainsi la position stratégique de la ville. Pierre II d’Alençon va agrandir le château au XIVe siècle, faisant de lui l’un des plus vastes et importants châteaux de Normandie.

Au XVIe siècle, Henri IV ordonna son démantèlement. De cet édifice remarquable, il ne reste aujourd’hui que le pavillon d’entrée avec ses majestueuses tours crénelées, le logis et la tour couronnée. La vue de ces impressionnants vestiges vous laisse imaginer ce que devait être autrefois le château des Ducs d’Alençon !

INSOLITE

En 1804 le château des Ducs devient une prison qui fermera ses portes seulement en 2010 !  Puis, en 2018, la ville acquiert le château pour le rénover.  En 2019, le parc Simone Veil est aménagé dans les cours de l’ancienne prison.

 

 

Patrimoine exceptionnel L’ancienne église du collège des Jésuites

Tout près du musée des Beaux-Arts et de la Dentelle, vous ne pourrez pas manquer ce bel édifice du XVIIe siècle. Il se caractérise par sa toiture, dite à l’impériale, surmontée d’un petit clocher et d’une jolie girouette qui tournoie au gré du vent.

De magnifiques boiseries en chêne ornent la salle de lecture ; celle-ci réunit un patrimoine écrit unique en Normandie, riche de 57 000 livres anciens et 721 manuscrits dont 137 manuscrits médiévaux et 26 incunables.

Mais un autre trésor y est précieusement conservé : l’édition originale, avant censure, du livre “Les fleurs du mal” de Charles Baudelaire publié en 1857 par l’Alençonnais Auguste Poulet-Malassis…

La maison d’Ozé 

Cet immense logis du XVe siècle porte le nom de son ancien propriétaire, François d’Ozé, qui ajouta en 1530 une tourelle et une aile. On raconte que le futur Roi Henri IV y aurait séjourné…

Ouf, la bâtisse fut sauvée in-extremis de la démolition en 1903 lorsque la Société Historique et Archéologique de l’Orne obtint son classement comme monument historique ! Avant de partir, prenez le temps de flâner un instant dans le joli jardin qui embellit son enceinte.

La préfecture de l’Orne L’Hôtel de Guise

Élisabeth d’Orléans, petite-fille d’Henri IV et veuve du Duc de Guise et d’Alençon, acquiert en 1675 ce somptueux hôtel particulier, dont la façade mêle avec raffinement la brique et la pierre.
De style Louis XIII, c’est l’une des plus belles préfectures de France !

Anecdote   Un hôte prestigieux à la préfecture...

Un phénoménal cortège impérial entre dans Alençon le 31 mai 1811. Napoléon 1er, après un périple normand de plusieurs jours, est accueilli par les hauts dignitaires de la ville et la foule en liesse.

Mais assez d’amusement, place aux affaires d’État ! La calèche de l’Empereur se rend à l’Hôtel de Guise où l’attend le préfet Lamagdelaine pour une importante réunion de travail ; Napoléon y passera la nuit. Au dîner, il mange peu mais demande qu’on lui serve sans modération son vin préféré : le Chambertin.

Unique en France ! La halle au blé

Monument unique en France par son architecture, la halle au blé séduit par son élégance et fait la fierté des Alençonnais ! Ouvert au commerce des grains en 1812, cet imposant bâtiment circulaire, coiffé d’une majestueuse verrière, était surnommé la “crinoline” par les dames de la ville.

La halle accueille aujourd’hui des expositions temporaires ou des spectacles.

Les connaissiez-vous ? Charles Croquefer et Charles Arnould

On pense souvent à tort que la coupole en verre de 1000 m2 de la halle au blé a été créée par Gustave Eiffel, mais il n’en est rien !
Ce sont deux personnalités alençonnaises qui en sont les auteurs : l’architecte Charles Arnould et l’ingénieur Charles Croquefer. C’est en 1864 qu’ils étudient la conception d’une coupole pour coiffer la cour circulaire de la halle au blé sur le modèle de la bourse du commerce de Paris. Les deux comparses sont pressés par le temps, la commande doit être prête le 20 mai 1865 pour accueillir l’exposition industrielle.

On n’a jamais vu une construction aussi rapide à Alençon ! En à peine un an, la coupole aux 115 vitres de verre est montée. L’ingénieur Croquefer utilise la technique du rivetage, en vogue à l’époque, utilisée plus tard par le célèbre Gustave Eiffel pour la construction de la célèbre tour Eiffel (1887). Cette technique consiste à chauffer et serrer des rivets de fer (clous), qui, en refroidissant, scellent chaque plaque de verre et deviennent très résistants. On pense local, car toutes les pièces de la charpente proviennent de la Fonderie DORE qui était basée au Mans. Le dôme est soutenu par 16 colonnes creuses en fonte qui servent de gouttières pour évacuer les eaux de pluie

La verrière est restaurée de nombreuses fois en 1907, 1920, 1926, et 1994. En 1948, la halle au blé est classée aux Monuments historiques. Suite au déclin du commerce du grain, en 1888, on lui attribue d’autres fonctions : hôpital lors de la 1re Guerre Mondiale ou encore foire exposition

Architecture élégante L'hôtel de ville

Situé sur la Place Foch, cet édifice à l’élégante façade arrondie a été érigé en 1783 sur l’emplacement d’une ancienne partie du château des Ducs.

Le bâtiment central est surmonté d’un petit campanile et, à l’intérieur, l’escalier d’honneur est doté d’une très belle rampe en fer forgé.

Le connaissiez-vous ? Jean Delarue

Architecte de renom, Jean Delarue est à l’origine de nombreux édifices alençonnais.

Né à Paris en 1744, il étudie l’architecture à l’académie du Louvre. Son diplôme en poche, il est affecté à Alençon en 1766 où il est employé comme dessinateur et architecte. De 1770 à 1774, on lui confie l’embellissement de l’Hôtel de Fromont (actuelle préfecture), le plan du parc des promenades ainsi que celui des rues du quartier de Bretagne.

Au cours des années qui suivent, il érige l’Hôtel de Ville avec sa façade digne du petit trianon. En 1799, sa carrière s’achève sur le projet de transformation de l’église des Jésuites en bibliothèque.

Les diverses réalisations de ce talentueux architecte sont visibles tout le long de votre balade dans Alençon, alors ouvrez l’œil

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